vendredi 12 septembre 2014

Test n°3

C'est dingue cette envie d'avoir un blog et de ne pas arriver à s'y tenir !

Oui je travaille toute la journée, toute la semaine. Le soir une fois Minoushka endormie je larve, je n'ai plus d'énergie, juste celle de grignoter du chocolat. Et pourtant tellement de choses à partager ... Mais avec qui finalement ? Mes proches ok. Amis ok. Moi je ne fais pas partie de la crème de la crème des bloggeuses qui ont toute une vie démentielle et qui se follow toutes les unes les autres. 

Est ce ça que je recherche ? Oui un peu c'est vrai. Avoir comme amie virtuelle la délirante Annabelle de Pimp and Pomme j'adorerais ! Avoir l'opinion de Cécile de Poulette Magique sur la déco de l'anniversaire de Minoushka me ferait plaisir. 
Mais finalement plus que cela j'aime écrire et j'aime partager mes coups de coeur. Mais j'en ai tellement (des choses à dire aussi) que je ne trouve pas le temps? Ca me désole.
Alors je pense que je vais me concentrer sur mes coups de coeur de maman. Et là je suis sûre que j'aurais de quoi dire et que je trouverais le temps pour.

Test 3 engaged ... One, two, three .... Let's go !

samedi 20 avril 2013

Yes we can !

J'ai un ami proche avec qui j'ai eu mille fois la discussion du sens de la vie, sur ce qu'on en attend, ce qu'on doit faire pour y trouver le bonheur, la difficulté à trouver l'équilibre entre le confort et le bien être, carrière et qualité de vie. On a eu mille fois cette discussion pour se convaincre que l'argent, le matériel c'est pas important. Que profiter de l'instant présent, respirer le bon air pur de nos montagnes, se prélasser dans les champs et tremper ses orteils dans l'eau limpide du lac c'est la vraie richesse d'une vie. 

Oui mais voilà je crois que ce genre d'utopie, de vie possible, ça existe lorsqu'on fait le choix de couper définitivement avec le système. J'ai appris il y a peu qu'une de mes cousines éloignée a fait le choix de cette vie en y assumant tous ses choix. Aucune aide du système français, elle vit avec son compagnon dans une yourte, dans laquelle elle a mis au monde son premier enfant, elle attend le deuxième. Ils cultivent un peu, s'arrangent avec les maraichers pour de l'échange ou de la vente de leur production. Ils sont sans doute les plus heureux du monde et je les respecte énormément car je trouve que ce choix de vie radical lorsqu'on a connu la vie autrement c'est une grande preuve de maturité, de responsabilité, de respect de soi.

Il y a encore peu je clamais haut et fort choisir la qualité de vie. Je n'ai jamais voulu faire carrière dans quoique ce soit et ferais toujours mon maximum pour une vie familiale privilégiée. Mais le résultat est bel et bien là. Ce choix est-il encore possible et si oui à quel prix ? Le bilan est lourd, difficile à assumer moralement depuis quelques mois, depuis qu'il faut se rendre à l'évidence mais il devient insupportable lorsqu'on arrive à échéance.

Il y a bientôt 7 ans un accident m'a fait perdre mon emploi, l'usage normal de ma cheville gauche et m'a confrontée à un débat houleux de plus de 5 ans avec les administrations. Physiquement plus apte à poursuivre mon parcours professionnel mais pas assez pour avoir droit à l'aide des organismes, il a fallu rebondir. Bientôt 3 ans que la boutique a vu le jour, avec plein de projets, d'envies, d'espoirs. Et puis finalement la conjoncture, la France, ... des raisons j'en ai plein. Octobre 2012, ça sent le souffre va falloir rebondir une fois de plus. Je reprends mes études par correspondance, graphiste/webdesigner. Caprice, pas de débouchés, pas de taff me dit-on à droite à gauche. Je sais. Mais j'ai toujours voulu faire cette formation et là en l'occurence il ne se passe rien, faut que ça bouge. 
Entre temps faisons les foufous, mon homme reprend une affaire, pizzeria à emporter. Ca marche les pizzas, non ? Le bilan est bon  y'a pas de raisons. Nous voilà tout deux à notre compte ...

Avril 2013 ...
un refrain tourne en boucle dans ma tête ...
Puisque on est jeune et con
Puisque ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crévent sous les ponts
Et ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Devenir fous, devenir fous...
 Fous, cons, inconscients .... un peu tout ça à la fois.
J'ai cramé la moitié de l'indemnisation de mon accident pour compenser les salaires que ni moi, ni mon chéri n'arrivons à se sortir. Je rends les armes bientôt, la boutique fermera peut être même ses portes. On pense à faire exorciser la pizzeria vu le nombre de chats noirs qu'elle nous a apportée depuis que l'homme y est.

Il y a 4 ans on a signé pour un appart avec notre puce dans mon ventre. C'est les 2 meilleures choses qui nous sont arrivées même si Minouchka est la meilleure d'entre elle. Mais ces deux raisons m'empêchent aujourd'hui, de clamer haut et fort sans mentir que je me fous du fric et que seule la qualité de vie prime. Je me fous de gagner de quoi me payer des vacances aux Maldives tous les hivers, de dormir dans de la soie, de bouffer dans un 3 étoiles tous les samedis, je me fous même de gagner de quoi me payer le luxe d'un ciné par mois ... J'espère juste trouver un taf qui me procure un minimum de satisfaction (je n'ose dire plaisir car je crois que j'en demande trop) mais surtout qui m'apporte un salaire fixe tous les mois. Juste de quoi payer les factures. Juste de savoir que le mois prochain ça tombe, no worry.

Actuellement je suis gérante d'un commerce et propriétaire. En France ça veut dire, pigeon en Porsche. Chef d'entreprise et proprio, de quoi s'attirer toutes les critiques et jalousies. Car en France tenter de s'en sortir, essayer de mener sa barque, faire le choix d'assumer des choix et construire quelque chose c'est la pire chose à faire. C'est se tirer une balle dans le pied. C'est l'étiquette d'une retraite dorée au soleil, d'une personne que l'on méprise, qui n'a pas le droit de demander quoique ce soit, de vouloir quoique ce soit .... C'est la vache à traire plutôt. Car en France être chef d'entreprise c'est être Carlos Ghosn. C'est pas possible dans la tête du français d'imaginer que tu puisses être chef d'entreprise et être sans le sou. En France, on pense sûrement que j'ai payé mon appart cash et que je place mes bénéfices. 

Ne regrette rien ... J'essaye tant bien que mal de transformer cette phrase en mantra. Mais cette fois-ci j'ai la trouille. Pour de bon. On lâche rien. Pour le moment ....

vendredi 22 mars 2013

Super héros ...

Avant je détestais, après avoir découvert un artiste inconnu du grand public, me rendre compte que quelques mois plus tard il passait chez Denisot ou finissait en habillage sonore pour les derniers yaourts Taillefine. Comme si sa musique n'avait atteint que moi, comme si j'avais découvert une terre inconnue que je ne pouvais qu'être la seule à comprendre. C'est une preuve manifeste d'ego surdimensionné me direz-vous, mais ne le prenez pas ainsi il n'en est rien. Je ne sais pas ce qu'à vous procure la découverte d'une identité musicale qui vous touche mais pour moi ça peut parfois devenir très troublant, entêtant, compulsif, incessant, comme si la personne à l'origine de ce son avait écrit la musique de ma vie, de mon âme. Certaines musiques m'emportent à un point que je ne saurais nommer. Il y a celles bien sûr celles qui me réveillent, celles qui me réconfortent, celles qui m'amusent, celles qui me rappellent des souvenirs mais d'autres indescriptibles qui touchent en plein coeur et me projettent vers un autre moi, me remplissent d'une force inexplicable.
Maintenant je me réjouis quand un artiste qui mérite d'être connu par son travail l'est, mais j'ai toujours le pincement au coeur de me demander si les autres le reconnaitront à sa juste valeur. Je garde ce sentiment d'avoir été dépossédée. C'est très intime, très mégalo de raconter ce genre de choses, c'est un peu étrange également mais c'était une intro obligée pour parler de ce personnage qui se fait une belle réputation actuellement.

J'ai découvert Woodkid l'été dernier avec le titre "Run Boy Run", qui a fait l'effet d'une bombe dans ma cage thoracique et m'a donné envie de soulever des montagnes. J'écoutais très souvent son EP sur Spotify et ne me lassais pas de ce son, onirique, empirique, épique, digne de la bande son d'une trilogie mondialement connue. Et cette voix, grave, chaude, forte, précise, rappelant très légèrement celle d'Antony (and the Johnsons). Et puis comme j'ai grandi quand même (un petit peu) j'ai passé l'âge de passer une heure sur le net pour tout savoir de l'artiste, à l'époque je ne connaissais que sa collaboration avec Lana Del Rey et son travail de réalisateurs de clips.

Et puis le 18 Mars dernier Woodkid a sorti son album "The Golden Age". Et en quelques jours, le mystère que j'avais préservé autour de ce personnage, attendant simplement la sortie d'un album, a été complètement levé par tous les médias confondus. Je vous laisserai le soin d'aller voir de vous même sur la toile, vous saurez maintenant tout de lui. Une chose que j'ai quand même apprise qui m'a complètement bluffée, c'est que Yoann Lemoine (Woodkid donc) est le réalisateur de ce film publicitaire qui avait cartonné au Festival d'Animation d'Annecy et qui m'avait marquée par son culot plus qu'efficace. Damned l'ai-je croisé au détour d'une séance cette année là ?




Je ne veux pas faire partie de ceux qui déclarent revenir sur leur position et avouer finalement être très déçus de l'album, du personnage, etc... à cause de la médiatisation. Je pense qu'il faut plutôt se réjouir pour lui. Je ne veux pas non plus, être de ceux qui intellectualisent la moindre chose et doivent absolument tout pouvoir étiqueter (afin de rester maître de leur intelligence) en affirmant que Woodkid est un jeune mec mégalo et prétentieux qui s'est inventé de toutes pièces. Je continue à y voir un génie, un véritable artiste avec une véritable culture musicale et graphique et ce que j'aime par dessus tout un son inclassable, unique et impossible à reproduire à grande échelle.
Dans cette société où tout doit pouvoir être exposé, décortiqué, analysé, compris, assimilé et reproductible, il est bon (agréable? utile ? bénéfique ?) de voir qu'il y a de vrais résistants, esthètes de surcroît qui n'imposent rien, mais s'offrent à travers leur vécu, leurs rêves, leur imaginaire, leur culture juste par envie et plaisir.






samedi 2 mars 2013

Let it folk !

J'avoue ... 
Parfois je kiffe sautiller partout chez moi sur un bon Martin Solveig, hurler dans ma voiture un bon gros System of a Down, me la jouer sur Dr Dre ou bien encore m'étirer sur un vieux tube de reggae qui craque. J'ai vraiment besoin de la musique dans ma vie et les gens qui n'en écoutent pas est un véritable mystère pour moi.
Mais si demain il ne restait qu'un style de musique que je pouvais écouter, sans hésiter je choisirai la musique folk. Alors oui aujourd'hui le folk c'est un peu complexe, indé folk, psyché folk, anti folk, ... Mais bon la base est la même et les artistes de référence également.  

On pourrait penser que la musique folk ne parle que de ruisseaux et de fleurs bleues mais il n'en est rien, c'est en réalité une véritable musique de contestation, "le langage universel de la fraternité humaine". En est pour preuve cet hymne pour tous les laissés pour compte de Woody Guthrie "This land is your land". Et pour que le langage devienne universel il lui faut un dénominateur commun, un moyen de le véhiculer, de traverser les frontières ... la sonorité naturelle et acoustique indispensable à cette musique.

 

Aujourd'hui le folk est partout ... A travers le monde, à la télévision, dans la pub et le paradoxe et qu'elle a perdu son aura contestataire pour devenir une musique apaisante en totale communion avec la tendance écolo bio du moment. Je ne vais pas chercher à paraphraser l'édito du sublissime coffret "Collectorama #2 - Folk - Tour du monde d'Austin à Stockholm - Les Inrockuptibles" de Christophe Conte mais plutôt citer ces quelques mots si justes:

""Cette machine tue les fascistes" avait écrit Woody Guthrie sur sa guitare, certain que la musique et les récits empreints d'humilité étaient les seules armes de paix à brandir face aux troubles d'un monde en transformation. (...) Désormais les utopies ont du plomb dans l'aile et c'est la crise énergétique qui pousse inconsciemment les musiciens et le public à se tourner vers les instruments économes. Longtemps imbibé de substances chimiques, il incarne (le folk) ainsi, dans sa forme la plus délavée, une musique bio et bien sous tous rapports."

Bon ok le folk c'est peut être un peu tendance, shit alors (oui c'est un vieux défaut indécrottable je déteste avoir l'impression d'écouter de la musique tendance et je ne ferai pas la liste ici du nombre de groupes découverts avant qu'un morceau tourne en boucle pendant les pages de pub, je passerai pour une énorme prétentieuse !!).
Whatever (mon mot anglais préféré), le folk ça me colle à la peau ... Les cheveux longs, le naturel, la nature, les feux de camp, les champs de coquelicots, la guitare, les moments suspendus dans le temps, le partage, une vieille maison à moitié retapée avec la vaisselle toute dépareillée et des plaids en crochet, ... mon idéal de vie, ma représentation visuelle de cette musique qui m'enivre.
Dresser la liste de tous les artistes qui me dressent les poils des bras ici serait inutile, je choisirais au fil du temps de parsemer quelques morceaux pour vous les faire partager.

Mon coup de coeur du moment: The Lumineers - Ho Hey (qui figurera dans l'adaptation de L'Ecume des Jours de Michel Gondry).


et celui-ci: The Civil Wars - 20 years



dimanche 17 février 2013

Comme sur un nuage ...

N'écoutant pas ou rarement la radio, je suis complètement passée à côté du succès d'Asaf Avidan et de son morceau tube que doivent s'arracher tous les spots dancefloor d'Ibiza et les publicistes. Whatever,  ce One Day/Reckoning song c'est pas mon truc (la boîte à rythme sans doute). Par curiosité j'ai quand même fait une recherche sur Spotify pour écouter le reste, histoire d'en éccouter un peu plus et surtout parce que j'étais quand même intriguée par cette voix pas vraiment audible dans le morceau cité ci-dessus .... et là clacasse !!

Non mais sérieux cette quoi cette voix ??? Je comprends que l'on puisse détester cette espèce de minauderie, de miaulement de chat légèrement grippé, que l'on s'agace à cette exagération de sentiments dans les cris rauques de ce jeune homme qui hurle sa souffrance ... mais enfin quand même cette voix !! C'est un homme ne l'oublions pas.

 J'ai alors découvert le morceau à l'origine de One Day/Reckoning song qui mérite amplement d'être connu, car beaucoup plus mélodieux, poétique, enivrant, aboutit. Accompagné de son groupe l'album d'Asaf Avidan & The Mojos, The Reckoning, date quand même de 2008, Israël n'est donc pas en reste on me l'avait déjà dit pourtant ... Je me laisse porter par l'album et je découvre un vrai musicien, un style définitivement rock et une rage dans ses chansons. Pas étonnant qu'il rappelle à beaucoup Janis Joplin.
J'en apprends beaucoup plus sur lui grâce à Wikipédia et découvre un véritable artiste qui est passé par le film d'animation avant, suite à une douloureuse rupture, de se tourner vers la musique. Le véritable artiste est un homme animé par ses douleurs et ses cicatrices, la preuve en est faite une fois de plus. Comme quoi il ne faut pas toujours réfuter ce qui passe à la radio ... et peut être découvrir l'ampleur de son talent sur scène cet été à Musilac.


jeudi 14 février 2013

Des peluches, de l'hémoglobine et un ours affamé ...

Et bien non ...  point d'article sur Happy Tree Friends caché derrière ce titre, mais plutôt 3 symboles de 3 événements culturels de début de semaine. Enfin 2 et demi ...

Dimanche 10 Février ... 
Maman fait un flashback au Palais des Congrès en 1985, papa fait sa B.A, Minoushka exulte ! Cette fois-ci pas de soulier qui vole, ni de chêne qui cligne des yeux, mais de grand pans de résille brodée d'arbres à paillettes et un décor peint en fond qui sera pour la première partie une forêt et après l'entracte (que ce mot est désuet !) un village. 
Et puis la voilà elle arrive sur scène, 30 ans et 30 kilos de plus, mais la même robe, la même coiffure et les mêmes souliers et la même émotion chez toutes les mamans dans la salle qui ont chanté Chantal Goya dans leur enfance. Bien sûr elle chante en playback, c'est d'ailleurs le même depuis toujours, bien sûr les mimiques n'ont pas changé, bien sûr il y a un côté ridicule dans ce spectacle, on a envie de lui dire "Chantal décroche, fais autre chose" mais en même temps quand je regarde ma fille sauter de joie à la vue de Snoopy ou chanter par coeur Bécassine, je me dis que Barbara avait raison ... Chantal Goya c'est une institution. 
J'assume pleinement avoir fait découvrir Chantal Goya à ma fille et je préfère qu'à son âge elle chante à tue tête Polichinelle que René la taupe. Bien sûr si à 14 ans on en est toujours là j'aurai de grands regrets ou de grands doutes, ou les deux ... Alors oui c'est un peu cheap (on sait que depuis la fameuse émission la pauvre a été délaissé par toutes les maisons de prod et ridiculisée), elle est un peu fofolle la Chantal, sénile dira même l'homme (scène mythique où après la chanson des Pieds Nickelés elle se coupe le doigt avec un papier et essayant de stopper "l'hémorragie" ne cesse de répéter "rrrra quelle connerie de s'être couper avec ce truc à la con" ... oui oui devant les enfants), mais la magie opère toujours, les costumes du Chat Botté, de Pandi Panda, etc ... font toujours rêver et les enfants sont subjugués et ça c'est l'essentiel. Minoushka voulait son câlin, comme moi il y a bientôt 30 ans en arrière et comme moi elle est allée embrasser Chantal sur scène avec les autres enfants à la fin du spectacle ... la boucle est bouclée.



Lundi 11 Février ...  
Ciné en amoureux, sortez le champagne et jouons au loto, fait tellement rare depuis l'arrivée de Minoushka, ça se fête ! Pas de choix à faire, on file voir le dernier Tarantino, of course ! Django unchained c'est un western spaghetti. Ah ouai ça le fait hein de dire western spaghetti ... mais c'est quoi au juste ? Extrait de Wikipédia :
"L'individualisme et l'anarchie sont les piliers du monde du western spaghetti : l'ordre est réglé par le révolver, la loi est celle du plus fort. La violence, l'argent et le sexe sont les moteurs omniprésents de l'action. Mais la plupart de ces histoires totalement dénuées de morale sont empreintes d'un humour qui fait basculer les tueries du côté du grand guignol. Les pulsions sexuelles et les accès de violence des personnages de western spaghetti sont primaires, les propos sont explicites et outranciers, la psychologie sommaire. C'est un cinéma de série B qui se veut clairement populaire, grand public, certains ont même écrit « prolétaire ». Pourtant il va générer quelques chefs d'œuvre, créer un style et révolutionner le cinéma tant dans la mise en scène que dans la prise de vue ou la place de la musique dans un film."
Ok donc oui je confirme Django Unchained c'est un western spaghetti. Inutile de reparler du synospis, tout le monde sait de quoi ça parle. Par contre préciser que c'est un putain de fucking de Tarantino et que si on aime pas Tarantino on y va même pas. Couentine Tarantino, le maestro du cinéma. Le seul à te faire gicler de l'hémoglobine à tout va et que ça provoque en toi de véritables fous rire, le seul à pouvoir associer gros rap ricain avec une action se situant en 1858, le seul à écrire des dialogues justes, précis et drôles qui tombent à pic dans la scène, le seul à créer des personnages aussi hallucinants que le Dr King Schultz (Christoph Waltz mythique !!), le seul à prouver à l'écran son immense culture cinéma et musicale. 2h45 qu'on ne voit pas passer du tout, de grands acteurs (Léo génial, Samuel majestueux, Jamie Foxx parfait), une bande son qui devient culte (comme tout Tarantino qui se respecte) ... un grand film !


Mercredi 13 Février ... 
Lancement de Cinémino, festival du cinéma pour jeune public. Cette année Minoushka peut commencer à aller au ciné voir des longs métrages. L'avantage de Cinémino c'est que c'est dédié aux bambins donc personne pour faire taire l'enfant qui pose une question à chaque action, qui enlève chaussures, chaussettes et se vautre sur le siège, les pieds sur le dossier de celui d'en face. 3 ou 4 films en prévision pour cette édition, on attaque avec un petit bijou que j'avais découvert pendant le festival d'animation d'Annecy et qui avait eu droit à sa standing ovation largement méritée ... Ernest et Célestine
Long métrage écrit par Daniel Pennac, adapté des livres de Gabrielle Vincent, Ernest et Célestine raconte la rencontre d'une petite souris intrépide et d'un ours grognon qui vont se lier d'amitié envers et contre tous car dans leur monde les souris et les ours ne se mélangent pas. Les adultes ne pourront pas passer à côté du message de tolérance et d'acceptation de la différence traité dans ce film. Les enfants s'amuseront de ce duo, avec plein d'admiration pour cette petite Célestine courageuse et rebelle et cet Ernest maladroit et grincheux. L'animation est magnifique, le trait de dessin poétique et tendre et je vous conseille mille fois la bande originale superbe !
Si les livres sont un peu plus difficiles à lire pour les tout petits, le livre est un agréable moment à partager à tout âge !